Barclays a trouvé en interne un nouveau directeur général, Antony Jenkins, qui aura la lourde tâche de redresser l’image de la banque britannique après le scandale du Libor qui a coûté sa place à son prédécesseur Bod Diamond, alors qu’une nouvelle affaire se profile.
M. Jenkins, un Britannique âgé de 51 ans, était jusqu’à présent responsable de l’activité de banque de détail et d’affaires du groupe.
Il remplace jeudi avec effet immédiat Bob Diamond, dont la place était restée vacante depuis sa démission début juillet en raison du scandale des manipulations du taux Libor qui a ébranlé la banque.
“Barclays est une banque universelle solide (…) mais nous avons commis de sérieuses erreurs ces dernières années et clairement échoué à répondre aux attentes”, a commenté M. Jenkins.
Le dirigeant a ajouté souhaiter “restaurer la réputation” de la banque, ce qui selon lui prendra “du temps”.
M. Jenkins, qui a débuté sa carrière chez Barclays il y a près de trente ans, était membre du comité exécutif depuis 2009. Il avait entre-temps fait un passage chez l’américain Citigroup.
Barclays avait déjà nommé il y a trois semaines David Walker, un vétéran de la finance, comme nouveau président du conseil d’administration pour succéder à Marcus Agius, lui aussi emporté par le scandale du Libor.
Cette affaire a éclaté fin juin, quand Barclays a révélé qu’elle allait payer 290 millions de livres pour mettre fin à des enquêtes des régulateurs britannique et américain dans une affaire de manipulation des taux interbancaires britannique Libor et européen Euribor entre 2005 et 2009.
Barclays a depuis été rattrapée par une nouvelle affaire. Elle a en effet reconnu mercredi soir faire l’objet d’une enquête pénale de l’Office britannique de lutte contre la délinquance financière (SFO) sur les conditions d’une levée de fonds au Qatar en 2008.
Avec Belga