Jean Martin

Administrateur délégué de BSB.

Fonction : administrateur délégué de BSB.

Age : 52 ans.

Ses atouts aux yeux du jury : Jean Martin connaît, malgré la crise, des années fastes avec BSB, une société proposant des logiciels financiers fondée avec deux associés, Michel Isaac et Marc Van Steenwinkel. Les ventes grimpent : 30,9 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2010 et un niveau de croissance (+26 %) confirmé au premier semestre 2011. Le personnel a doublé en quatre ans, passant de 200 à 403 personnes, et augmentera encore de 50 postes d’ici la fin de l’année.

Le moteur de ce développement ? Deux logiciels: Solife et Soliam. Le premier gère des dossiers de polices d’assurance-vie, le second sert aux gestionnaires de patrimoine, tant dans les grandes entreprises que dans les petites structures. Après un premier succès en Belgique et au Luxembourg, BSB dope ses ventes en multipliant les implantations à l’étranger : Pays-Bas, Suisse, Allemagne,… L’entreprise tire parti d’une tendance marquée chez les particuliers fortunés, qui se méfient des grandes banques et leur préfèrent des petites structures. Lesquelles ont dès lors besoin de logiciels solides pour fournir les meilleurs conseils et présenter des simulations et des vues consolidées. Sur la liste des clients de BSB figurent des noms connus tels qu’AG, GSK, Swift, Cargolux, etc. BSB développe aussi une activité de service (SAP), qui est devenue minoritaire dans les ventes.

Jean Martin fait partie de la génération des anciens de CIG, une filiale informatique de la Générale de Banque (BNP Paribas Fortis aujourd’hui), qui a essaimé dans le monde du logiciel. Sa formation était pourtant éloignée de la finance : il est ingénieur civil et a débuté sa carrière en tant qu’assistant en thermodynamique à l’UCL. Une affection pour l’université qu’il entretient, BSB étant située à Louvain-la-Neuve.

Dernier développement en date pour l’entreprise : une version du logiciel Soliam adaptée au plus petit marché des gestionnaires de fortune. Plus légère et accessible à distance selon le principe des logiciels SaaS ( Software as a Service), l’application est hébergée à Luxembourg par Clearstream. Elle est commercialisée par Solfia, une filiale de BSB installée au Grand-Duché.

Ses défis pour 2011 : Jean Martin tâte le marché russe et espère y implanter BSB. L’entreprise espère aussi figurer dans le top 5 des éditeurs de logiciels de management d’investissements pour le secteur de la finance. Elle affronte quelques grands acteurs du secteur comme CSC ou Thomson Reuters.

Ce qui devrait vous convaincre : BSB figure parmi les entreprises de software belges les plus prometteuses, dans la lignée d’IRIS (un voisin fort proche) et EVS, entre autres.

Son principal handicap : BSB progresse dans un secteur peu sexy. Elle a du mal à recruter des informaticiens et a dû développer rapidement son implantation en Irlande pour trouver des salariés spécialisés, moins pour une question salariale qu’à cause d’un souci de disponibilité.

Robert van Apeldoorn

Les chiffres-clés de BSB

Année de création : 1995.

Chiffre d’affaires 2010 :

30,9 millions d’euros.

Bénéfice net 2010 : 911.000 euros.

Effectifs 2011 : 403 employés.

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