Facebook : pourquoi un cofondateur ne sera bientôt plus américain

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Eduardo Saverin, l’un des fondateurs de Facebook, renonce à la nationalité américaine pour échapper au fisc. L’enjeu est de taille : avec l’entrée en Bourse du réseau social, sa part vaudrait plusieurs milliards.

Eduardo Saverin, l’un des fondateurs de Facebook, a renoncé à sa nationalité américaine à l’approche de l’entrée en Bourse du roi des réseaux sociaux, ce qui devrait lui permettre d’économiser de lourds impôts, selon le registre fiscal des Etats-Unis.


Le nom d’Eduardo Saverin, qui est d’origine brésilienne mais vit à Singapour, figure dans la liste des personnes ayant renoncé à la nationalité américaine publiée le 30 avril par le fisc.


Cette décision survient à quelques jours de l’introduction en Bourse de Facebook, qui devrait avoir lieu le 18 mai et pourrait valoriser l’entreprise de Mark Zuckerberg entre 70 milliards et 87,5 milliards de dollars.


Eduardo Saverin, 30 ans, ne posséderait plus qu’entre 2 % et 4 % du groupe à la suite de son différend avec Mark Zuckerberg, illustré dans le film The Social Network. Selon le site Internet Who owns Facebook?, sa part représenterait tout de même aux alentours de 3,4 milliards de dollars.


Or, les citoyens américains sont imposés sur l’ensemble de leurs revenus mondiaux, même s’ils ne vivent pas aux Etats-Unis. A Singapour, Eduardo Saverin échapperait en grande partie à cette imposition car l’île-Etat ne taxe pas les revenus d’origine étrangère.


Selon un porte-parole de Saverin cité par l’agence Bloomberg News, l’homme d’affaires a renoncé à sa citoyenneté américaine car il entend s’installer à Singapour, où il a investi dans plusieurs entreprises de pointe.


Trends.be, avec Belga

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