Victime indirecte du coronavirus, la célèbre Boekenbeurs (Foire du Livre) flamande cherche un repreneur.
Fondée en 1932, cette vénérable institution avait connu un passage à vide. Mais en 2019, avec un plan de réorganisation et un nombre de visiteurs accru, tout semblait rentré dans l’ordre. Puis a éclaté la pandémie: plus de salon et dès lors, plus de recettes. Une alternative électronique fut certes mise sur pied mais elle ne rencontra pas le succès escompté. L’argent venant à manquer, la Boekenbeurs est aujourd’hui à vendre.
La ville d’Anvers n’étant pas candidate au rachat, d’autres cités se sont manifestées. “Nous avons l’espace – Flanders Expo ou Gent ICC – mais gérer pareille organisation ne relève pas du core business d’une administration communale”, explique Sami Souguir, échevin gantois de la Culture, qui se dit néanmoins prêt à épauler d’éventuels partenaires privés.
A Courtrai, on voit déjà plus grand. “Vu notre position géographique proche du Hainaut et de Lille, nous pourrions étendre la manifestation au marché francophone”, avance Axel Ronse, échevin de la Culture.