(Belga) Dis, c’est quoi un pitch? Né aux Etats-Unis, le concept consiste, dans ses grandes lignes, à tenter de convaincre son interlocuteur le temps que dure un trajet en ascenseur dans les gratte-ciel de New York ou de Chicago, nous a-t-on répondu. Ainsi informés, on a pu assister à la “Belgian Tech Pitch night” organisée jeudi soir à San Francisco par la Région bruxelloise et sa ministre de l’Economie, Céline Fremault.
Une bonne dizaine de start-up belges y ont participé, “pitchant” – l’expression se décline et se conjugue – pendant 5 minutes devant les membres et les investisseurs du San Francisco New Tech, une plate-forme permettant aux start-ups de présenter leurs derniers produits. Durant la soirée, on a ainsi pu découvrir la technologie de Radionomy, une société bruxelloise aidant les amateurs à créer leur propre radio en ligne; de Proxistore qui offre des solutions géo-ciblées pour les campagnes publicitaires ou encore de Knowledge Plaza, un logiciel mettant les gens en contact selon leurs affinités. “Cette pitch night est une sorte de speed dating pour investisseurs”, a expliqué Céline Fremault, la ministre bruxelloise en charge de l’Economie. Dans ce contexte, “l’image que les sociétés véhiculent est fondamentale, surtout pour des PME qui représentent 85 pc du tissu entrepreneurial bruxellois”, a-t-elle ajouté. Au total, 61 entreprises de la capitale participent à la mission économique belge en Californie. “C’est un record! Cela veut dire que les entreprises osent et vont désormais chercher la croissance là où elle se trouve”, a poursuivi la ministre. Les Etats-Unis représentent le 8ème débouché pour les exportations bruxelloises de marchandises, pour un montant, en 2012, de 208 millions d’euros. Ils sont également la première source d’investissements étrangers dans la capitale où sont installées 422 entreprises américaines, dont 41 californiennes. “C’est important que les entreprises belges se fassent elles aussi connaître aux Etats-Unis. Nous voulons développer une pédagogie de l’exemple, notamment en donnant la parole à des sociétés qui ont vécu de véritables success stories”, a conclu Céline Fremault. (Belga)