Un tiers du chiffre d’affaires envolé

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C’est l’impact actuel de la crise du coronavirus sur les entreprises belges, selon les derniers chiffres de l’Economic Risk Management Group. Une étude qui sera répétée chaque semaine.

La crise du coronavirus va avoir un impact violent tant sur le budget de l’Etat belge (on évoque un déficit de 24 milliards, soit 5 % du PIB) que sur le PIB. Belfius parlait, vendredi dernier, d’un recul de 5 % suivi d’un rebond rapide et solide. A ce jour, l’impact sur les entreprises belges est déjà très marqué. Vendredi, l’Economic Risk Management Group (ERMG), présidé par Pierre Wunsch, le gouverneur de la Banque nationale, a sorti les résultats d’une première grande enquête réalisée auprès de 4.725 entreprises belges, majoritairement privées. Un exercice que l’ERMG entend répéter à un rythme hebdomadaire. Ces résultats ne sont évidemment pas très brillants : dans l’ensemble, les entreprises belges voient leur chiffre d’affaires amputé d’un tiers. Une contraction qui ne fait pas de différence communautaire : -35 % en Flandre, -30 % en Wallonie et -31 % à Bruxelles. Cette chute du chiffre d’affaires est évidemment à géométrie variable suivant les secteurs. En moyenne, la diminution atteint 50 %. Mais ramenée à la taille des différentes entreprises, la réduction globale est d’un tiers. Selon l’ERMG, cette taille est un élément décisif puisque les petites et moyennes structures, davantage exposées à la fermeture imposée, sont plus touchées.

Sans surprise, les services d’hébergement et de restauration (-93 %), les arts, spectacles et activités récréatives (-74 %) et le commerce de gros et de détail (-59 %) sont les plus atteints par la crise du coronavirus. La construction (-46 %) et les industries extractives (-40 %) suivent. A l’autre bout, le secteur de l’électricité et du gaz (-5 %) est le moins touché devant les services professionnels scientifiques et techniques (-12 %) et l’information et communication (-14 %).

Enfin, une entreprise sur deux se dit confrontée à des problèmes de liquidités comme des factures impayées ou un accès insuffisant au crédit. Enfin, moins d’une sur 10 considère sa faillite comme probable ou très probable.

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