Olivier Mouton

Trends-Tendances s’engage pour le développement durable

Olivier Mouton Chef news

Les investissements des entreprises ont progressé dans tous les domaines: énergies renouvelables, stockage, mobilité électrique, nucléaire, hydrogène, etc.

Roularta, éditeur du magazine Trends-Tendances, s’engage pour la planète. La société lance cette semaine une campagne baptisée “Roularta cares” et adopte une trentaine d’actions pour contribuer à quatre des 17 Objectifs des Nations unies pour le développement durable: cela passera par une “éducation de qualité” via une information de qualité, mais aussi par une neutralité climatique à l’horizon 2040. Adopté en 2015, l’agenda des Nations unies est considéré comme un “programme de rêve” par les activistes du climat. “En tant qu’entreprise de médias, il nous semblait particulièrement important de donner le bon exemple, souligne Xavier Bouckaert, CEO de Roularta. Nous avons une mission sociétale importante et nous sommes convaincus de l’importance d’agir face au réchauffement climatique. Les Etats ne pourront pas y arriver tout seuls.”

Trends-Tendances lancera dans le courant de ce mois de mai un nouveau prix annuel, baptisé Impact, pour consacrer six projets d’entreprises engagées sur ces Objectifs des Nations unies. Son rayonnement, on l’espère, sera aussi important que celui du Manager de l’Année. Cette distinction entend valoriser l’action des entreprises distinguées mais doit aussi servir d’exemple pour amplifier le mouvement. Si Trends-Tendances soutient plus que jamais l’entrepreneuriat, vital pour redresser la Wallonie et Bruxelles, il se met aussi au service d’une économie vertueuse.

Tous les titres du groupe Roularta mettront davantage encore l’accent sur des contenus liés à la transition économique et environnementale, comme Trends-Tendances le fait déjà régulièrement. Des opérations spéciales sont programmées. Le Vif, par exemple, relance son initiative annuelle “En mai, tonte à l’arrêt” pour encourager les citoyens à préserver la biodiversité dans leur jardin.

La révolution environnementale nécessaire pour éviter un réchauffement de la planète s’apparente à un défi plus important encore que la révolution industrielle du 19e siècle. Si les Etats fixent le cadre et subsidient, si les citoyens sont des acteurs majeurs du changement, les entreprises disposent de leviers financiers et industriels majeurs pour permettre un basculement d’envergure.

L’action est en cours. En 2021, soulignait en début d’année BloombergNEF (BNEF), les investissements des entreprises ont atteint un total de 755 milliards de dollars, en hausse de 27% par rapport à 2020. Ils ont progressé dans tous les domaines: énergies renouvelables, stockage, mobilité électrique, nucléaire, hydrogène, etc.

“Ma conviction, c’est qu’une entreprise ne perdurera que si elle intègre la durabilité dans sa stratégie, disait Ilham Kadri, CEO de Solvay, le 28 mars dernier devant un parterre d’étudiants passionnés de la Louvain School of Management. Nous ne sommes pas supposés retourner au Moyen Age. A mon sens, c’est même l’inverse. C’est une opportunité pour le siècle à venir.”

A l’heure où les crises s’accumulent, de la pandémie à l’Ukraine en passant par l’inflation, la transition énergétique est plus que jamais indispensable. L’enjeu climatique transcende tout. “Nous traversons une crise géopolitique horrible qui n’a de précédent que la Seconde Guerre mondiale, regrettait Grégoire Dallemagne, CEO de Luminus, lors d’un récent Trends Talk, notre émission hebdomadaire sur Canal Z. Nous vivons une crise énergétique terrible pour les consommateurs et une crise climatique que nous devons adresser d’urgence. La solution à ces trois crises est la même: réduire notre consommation totale d’énergie fossile et électrifier massivement la société.” En route.

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