Un dentiste sur deux fixe librement ses prix
L’art dentaire serait-il sous-financé ? C’est en tout cas ce que soutiennent les dentistes flamands qui sont de moins en moins nombreux à s’en tenir aux tarifs établis en concertation avec les pouvoirs publics. Un sur deux en moyenne réclame, en effet, un supplément à son patient. ” Nous ne sommes pas plus chers qu’à l’étranger “, se défend Stefaan Hanson, porte- parole des dentistes flamands (VVT). Le patient doit, certes, y aller de sa poche, mais c’est l’ensemble de l’art dentaire qui est sous-financé avec, à la clé, un remboursement inadapté : 3% à peine du budget santé est dévolu aux soins dentaires dans notre pays. En Allemagne, c’est 10%, poursuit Stefaan Hanson qui invoque pêle-mêle la hausse du coût des appareillages ainsi que celle des matériaux quotidiennement utilisés. Avec, pour résultat pratique, d’importants dégâts sociétaux. Les patients, explique-t-il, ont tendance à espacer leur visite chez le dentiste et cela touchera bien évidemment en premier lieu essentiellement les personnes aux revenus les plus modestes.
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