Salmonelle, le retour

Barry Callebaut.
© PG

C’est cette fois à Wieze dans l’usine de Barry Callebaut que la présence de la bactérie a été découverte.

Décidément, la salmonelle apprécie particulièrement le chocolat belge. Après les Kinder et l’usine Ferrero d’Arlon, voici que la bactérie, potentiellement mortelle, a fait son apparition dans l’usine de Wieze du groupe Barry Callebaut. Le groupe suisse, basé à Zurich et leader mondial du secteur, n’a pas tergiversé. Après la détection de salmonelle dans un lot le lundi 27 juin et la confirmation de la lécithine (un émulsifiant dérivé du soja qui intervient dans la fabrication de chocolat) comme source de contamination, le groupe a mis immédiatement l’entièreté de l’usine à l’arrêt. Toutes les lignes de production sont en effet connectées au même réservoir de lécithine. L’Afsca a, elle, été prévenue le jour même. Par sécurité, l’ensemble de la production produite après le samedi 25 juin et encore présente sur le site a été bloquée. Le souci est que Barry Callebaut, qui produit 2 millions de tonnes de chocolat par an (dont un quart en Belgique), n’est pas en contact avec le consommateur final mais fournit des produits à destination de fabricants dans le monde entier: Mondelez (Milka, Côte d’Or, etc.), Nestlé, Unilever (Carte d’Or, Magnum, etc.), Neuhaus, Leonidas et bien d’autres moins connus. Le groupe devait donc veiller à ce que les produits sortis de l’usine dans l’intervalle et envoyés à ses clients, n’atteignent pas la chaîne alimentaire. Ce qui serait le cas.

Des centaines de tonnes de chocolat ont commencé à être détruites par Barry Callebaut selon un processus validé par l’Afsca. Les produits envoyés chez les clients seront rapatriés et détruits de la même manière. Reste aujourd’hui à déterminer l’origine de la contamination avant d’envisager une reprise des activités après un nettoyage complet des installations.

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