Basée près de La Louvière, cette start-up spécialisée dans le développement d’applications mobiles travaille notamment pour Carrefour et Decathlon. ” Cela fait deux ans que nous animons le catalogue de fin d’année de Carrefour, explique Christophe Degraeve, le CEO. Nous avons développé pour l’enseigne l’application Carrefour Experience, qui permet au catalogue de prendre vie grâce à la réalité augmentée. Les articles peuvent être visualisés en 3D, et le client peut visionner des mini-films sur les jouets. ” Autres applis développées par la start-up pour Carrefour : Summerdrive et AirDrive. La première a été commandée par la chaîne dans le cadre de l’ouverture d’un pop-up store à Knokke pendant les mois d’été. ” L’appli permettait aux clients de se faire livrer l’apéro dans la demi-heure. ” AirDrive, pour sa part, a été achetée par Carrefour France et est testée pour le moment à Paris. ” Le client commande au drive et une fois sur place, il peut directement se signaler via l’appli. Il est tenu informé du parcours de sa commande et peut noter le service. ” Underside a, par ailleurs, développé une autre appli destinée cette fois aux employés de Carrefour : DriveConnect. ” Elle permet aux drives non liés à un magasin physique de communiquer très rapidement avec la centrale de préparation via un chat, explique Christophe Degraeve. En cas de problème concernant l’un des articles, les employés du drive peuvent envoyer une photo à la centrale. ”
” Voir ses applis utilisées par des dizaines de milliers d’utilisateurs, c’est top, lance le CEO. Maintenant, le chemin est assez long avant que les grands groupes ne commencent à vous connaître. ” Après être parvenu à nouer un partenariat avec Carrefour, Underside a dû faire face à d’autres difficultés. ” Le processus de connexion avec leur back office fut particulièrement long, se rappelle le responsable. Leur système informatique est plutôt ancien. ” Notre interlocuteur rêve-t-il d’un rachat par un grand groupe de distribution ? ” Cela doit rester un partenariat, assure-t-il. Que la chaîne dispose d’un monopole sur tel ou tel produit, pourquoi pas, mais les start-up doivent pouvoir rester indépendantes. “