Les meilleurs élèves reculent le plus

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En 2020, les épreuves interdiocésaines (IDP proeven) menées dans l’enseignement catholique au terme de la sixième année primaire montraient que le coronavirus avait accentué de manière significative l’inégalité entre élèves, tant entre établissements qu’au sein d’une même institution. Le retard moyen était alors d’une demi-année scolaire. Un an plus tard, cette tendance négative a été endiguée partout où des écoles d’été ont été organisées. Ailleurs, l’évolution est divergente. En néerlandais, écrit ou parlé, elle s’est poursuivie, passant de sept à neuf mois, avec une accentuation des inégalités. En français également, le retard s’est accentué. En mathématiques, en revanche, le retard se stabilise et les inégalités se réduisent mais selon un scénario inattendu. Les chiffres font en effet apparaître un recul significatif du résultat des bons élèves, un peu comme si à force de mettre l’accent sur les plus vulnérables, on avait oublié les autres.

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