Sarmoumane le sorcier a tourné barjot – son solo de saxo a tué le canari. Goudalf son ami ne voit qu’une solution pour essayer de le sauver: détruire la bague magique détenue par l’innocent Prodon. Accompagnés de Samouel, Aragorrna et Yegolas, ils embarquent vers le Mourdor: “Le moyen le plus simple d’éviter le poste frontière c’est de passer par l’ancien métro. Ensuite on prendra le train jusqu’au Nordor. Si tout se passe bien, c’est plié demain et tout le monde profite de son dimanche”. Bienvenue dans le Seigneur des anneaux autoroutiers! Car oui, évidemment, les noms et l’intrigue générale de ce rayonnant Soleil des Mages en rappelleront d’autres, c’est d’ailleurs bien l’idée: ne surtout pas faire une parodie du classique de Tolkien (et de Peter Jackson) mais bien une relecture contemporaine d’un récit où l’ambiance est cette fois plus au team building qu’à la fresque épique! Le tout porté par un Mortis Ghost (Dr. Cataclysm) en roue libre mais toujours impeccable dans son humour, ses dialogues et son sens du récit. Formidable!
Mortis Ghost, “Le soleil des mages”, Editions L’Employé du Moi, 96 pages, 18 euros.