Le grand saut d’Adrien Dumont de Chassart

Le natif de Villers-la-Ville symbolise le futur du golf belge. © PG / Illinois Athletic

Grand espoir du golf belge, Adrien Dumont de Chassart s’est qualifié pour l’US Open qui débute ce jeudi sur le parcours du Brookline Country Club à Boston (Massachusetts). L’exploit est à la hauteur du talent du jeune Brabançon wallon, âgé de 22 ans à peine et encore amateur!

Formé dans les clubs de La Bruyère puis du Royal Waterloo, Adrien Dumont de Chassart réside aux Etats-Unis depuis quatre ans. A l’instar de Thomas Pieters et de Thomas Detry, il a posé son sac à l’université de l’Illinois où il mélange études en business et, surtout, golf de haut niveau. Son parachutage à l’US Open, un tournoi du Grand Chelem qui réunit les meilleurs pros de la planète, prouve l’étendue de son potentiel. “En ma qualité de membre du top 50 mondial amateur, j’avais le droit de participer aux finales des qualifications qui se disputaient sur 36 trous (en un jour) sur le parcours de Springfield, dans l’Ohio. Tout s’est joué sur le dernier trou où j’ai réussi un birdie qui m’a permis de sceller ma promotion”, confie-t-il, des étincelles dans les yeux.

A ce jour, le natif de Villers-la-Ville n’avait assisté à des tournois du Grand Chelem que devant son téléviseur. Là, pour la première fois, il sera sur le parcours aux côtés des plus grands ténors du swing. “C’est évidemment impressionnant. Et j’imagine qu’il y aura pas mal de pression sur le tee numéro un. Mais je vais tenter de rester concentré et de jouer mon jeu. Je bénéficierai de l’aide d’un caddie du club qui connaît parfaitement le terrain. Mon objectif est de passer le cut. Ceci dit, je vais surtout essayer de savourer le moment. Jouer l’US Open, pour un amateur, c’est tout simplement magique!”

Mais pas question d’attraper la grosse tête pour autant. Garçon modeste et intelligent, Adrien Dumont de Chassart ne veut pas brûler les étapes. “J’ai prévu de faire une cinquième année universitaire, pour peaufiner mon C.V. Et, normalement, je ne vais pas bouleverser ce programme. Il sera temps ensuite de passer professionnel, soit en Europe, soit – comme je l’espère – aux Etats-Unis. C’est là que ça se passe!”

Pour l’heure, le joueur veut juste apprécier le moment. Rares sont les amateurs européens qui ont le privilège de disputer un US Open. “Le parcours de Brookline sera forcément très difficile avec du rough épais et, surtout, des greens très rapides. Mais ce sera un vrai test grandeur nature. J’ai signé un bon début de saison. Je me sens prêt à relever le challenge…”

Nul doute que Thomas Pieters, qui participe également à ce troisième Major de l’année, lui prodiguera les bons conseils. Le joueur anversois est également passé par la filière de l’Illinois. Cela crée des liens!

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