Le fonds W.IN.G se lance dans la ” deep tech “

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W.IN.G, le fonds d’investissement wallon issu de la stratégie Digital Wallonia et dédié au créneau des start-up, part à l’assaut du marché de la deep tech. En marge des jeunes pousses du numérique pur et dur, il vient en effet de décider d’étendre sa mission de soutien à l’écosystème en créant une subdivision orientée sur ces ” technologies de rupture ” que sont les capteurs, l’Internet des objets, les semi-conducteurs, etc.

Jusqu’ici, W.IN.G soutenait exclusivement les start-up digitales (softwares, plateformes, etc.). Mais ses responsables, inspirés par la stratégie française de la BPI, qui prévoit de consacrer 5 milliards d’euros à ce créneau, entrevoient de gros débouchés pour la Région dans la deep tech. ” Ces innovations s’attaquent aux grands défis de notre société et peuvent concerner tous les domaines : l’industrie, l’énergie, la santé, le spatial, l’agriculture, le transport, la finance “, détaille Damien Lourtie, general manager de W.IN.G.

Un nouveau comité d’inves- tissement vient d’être créé. Il regroupe notamment Pierre Rion, Olivier Vanderijst (président de la SRIW), Muriel De Lathouwer (ex-CEO d’EVS) et d’autres ingénieurs. Cette nouvelle subdivision ne dispose pas de nouveaux budgets dédiés : les investissements, qui pourront aller jusqu’à 2,5 millions d’euros, proviendront des 60 millions mis à disposition par la Région wallonne et Belfius (50 pour la Région et 10 pour la banque). Il faut dire que, pour l’instant, W.IN.G n’a engagé ” que ” 12 millions dans les start-up du numérique. Son premier investissement deep tech devrait grimper à 2 millions d’euros dans la start-up e-Peas qui est en pleine levée de fonds de 15 millions pour ses puces pour objets connectés.

Christophe Charlot

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