Le cas KIKK

Mimi Onuoha © PG

Pour sa neuvième édition, le KIKK namurois se scinde en deux parties. Une première est pro et payante, faite de conférences, workshops et espaces questionnant les enjeux numériques actuels. Et on peut y rencontrer des têtes comme l’artiste chercheuse nigério-américaine Mimi Onuoha, le designer Stefan Sagmeister ou la fascinante astronome Nadieh Bremer. Mais ces invités se glissent dans la même ligne éditoriale que la seconde voie ouverte par le festival : ” KIKK In Town “, soit un parcours gratuit et digital dans la ville de Namur, associé à un marché de démonstration et de ventes de produits. Thème 2019 de l’événement ? La fragilité… Celle évidemment des technologies qui nous servent autant qu’elles ne nous enchaînent – pensons juste à une journée sans Internet – mais aussi de nos liaisons avec la planète, les écosystèmes et les relations et migrations Nord/Sud. Rhétorique de beaucoup de festivals actuels, celle-ci a en tout cas le mérite de prendre un visage à la fois scientifique/sociologique mais aussi de plaisir, voire d’intrigue, dans des thématiques brûlantes, via notamment une programmation faisant la part belle à L’AfriKIKK (sic) et sa façon d’affronter les déchets électroniques dont les Occidentaux se débarrassent chez elle. Parmi les autres propositions, on retiendra, au marché du KIKK, le projet eVscope d’Unistellar, instrument qui rapproche plus que jamais notre oeil de l’immense complexité des galaxies.

Du 31 octobre au 3 novembre en divers lieux de Namur, www.kikk.be

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