L’art d’être Béjart

© PG

Il rêvait de devenir torero, mais le fils du philosophe Gaston Berger domptera autrement les corps après avoir vu un spectacle du danseur Serge Lifar : Maurice-Jean Berger, de son vrai nom (1927-2007), reste l’un des chorégraphes les plus en vue du 20e siècle, période dont il baptisera d’ailleurs les Ballets de sa compagnie fondée à Bruxelles en 1960. Né à Marseille, Béjart ne quittera la capitale belge qu’en 1987 suite à un conflit avec celui qui est alors directeur de La Monnaie, Gerard Mortier, filant pour sa dernière ligne droite créative à Lausanne. C’est peu dire qu’en quasi trois décennies, était Béjart passé du statut d’aventurier de la danse à celui d’institution internationale, épousant même dans son incessante quête de reculer les frontières, l’islam chiite au début des années 1970. Cet éblouissant parcours, déjà installé à la maison du centre de Bruxelles qui porte son nom et où il résida, s’enrichit ces temps-ci de deux expositions temporaires. La première, Béjart en tous genres, expose jusqu’au 31 mars la façon dont Béjart a installé le personnage du travesti dans nombre de ses ballets. La seconde, Béjart-Bruxelles, honore jusqu’au 30 juin son titre via une vingtaine de créations explorées sous différentes formes, du manuscrit au film.

www.brusselsmuseums.be/fr/musees/maison-maurice-bejart

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