Jours de sable

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Oklahoma, 1937. Un jeune photographe, art et métier peut-être choisis pour de mauvaises raisons, est engagé par une agence gouvernementale. Il est invité à témoigner, en photos, des conditions de vie des paysans du Dust Bowl, région du sud des Etats-Unis frappée d’abord par La Grande Dépression qui a paupérisé toute la population, puis par une sécheresse et d’incroyables tempêtes de sable causées par les activités humaines qui s’y sont développées sans contrôle. Dans Jours de sable, tout est vrai, jusqu’aux photos qu’utilise parfois la Néerlandaise Aimée de Jongh pour rythmer son récit. Une fiction servie aussi par une lisibilité et un semi-réalisme souvent parfaits, au service d’une grande fresque sociale, écologique et initiatique dont les références semblent autant à chercher du côté des classiques du western ou du “grand roman américain”, de Steinbeck à Kerouac, que de la bande dessinée. Brillant et pour tous.

Aimée de Jongh, Jours de Sable, Dargaud, 288 pages, 30 euros.

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