J’ai perdu mon roman

© PG

Pamela, la vingtaine, aime l’écriture. C’est un plaisir qu’elle veut partager, alors elle propose à d’autres apprentis écrivaines et écrivains de collaborer à la rédaction de son roman. La jeune femme vit entre Bruxelles et Nice. Ses coauteurs et autrices sont de l’autre côté de l’Atlantique. Leurs mots et leurs histoires se créent de façon frénétique dans le document que Pamela leur a partagé en ligne. Pour s’y retrouver, des règles sont établies. Et le jeu prend bientôt une ampleur que l’écrivaine ne maîtrise plus. Paranoïa ou pas, l’emprise des autres sur son texte fait fuir Pamela. Mais peut-on vraiment fuir un texte qui nous poursuit? Laura Tinard publie là son premier roman, sorte de mise en abîme poussant les curseurs de l’autofiction vers un ailleurs déroutant. Livre-expérience qui bouscule le contrat de lecture, J’ai perdu mon roman interroge aussi ce que fait l’écriture collective à qui s’y frotte.

LAURA TINARD, “J’AI PERDU MON ROMAN”, SEUIL, 240 PAGES, 18 EUROS.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content