” Le week-end, les vendeurs de drogue font des heures supplémentaires, explique l’avocat Kris Luyckx. Les plus importants d’entre eux ont jusqu’à mille noms dans leurs carnets d’adresses, auxquels ils envoient des messages de promotion lorsqu’il y a, par exemple, un nouvel arrivage. J’ai même des clients qui sont fiers de pouvoir compter des BV (Bekende Vlamingen) parmi leur clientèle. ” Pour la première fois, le nombre d’accros à la cocaïne qui ont appelé à l’aide dépasse celui des adeptes du cannabis, déplorent les experts. Mais faut-il vraiment s’en étonner ? En 2016 déjà, une recherche européenne de traces de cocaïne dans les eaux usées avait placé les Anversois parmi les plus gros consommateurs d’Europe.
Guillaume Capron