Clercq de nuit

© Ph. Cornet

Comme beaucoup d’autres, la Bruxelloise Karin Clercq s’est retrouvée “amputée” de toute une série de dates en raison du covid, alors qu’est sorti à l’automne 2018 son album La boîte de Pandore. Elle nous explique qu’avant d’enregistrer son prochain disque, l’auteure avait “besoin de fermer cette boîte, de finir quelque chose, de clore un cycle”. Les chansons à la fois douces et concernées par l’actualité – notamment celle des migrants – trouvent en Karine une interprète tactile, dont la voix semble être cousine de celle de Françoise Hardy, jamais très loin de la mélancolie avouée. C”‘est notamment vrai dans le beau duo intitulé Je garde, mené avec le Liégeois Sacha Toorop, jamais trop loin non plus de références littéraires, comme celles d’Alfred Musset, imbibant deux morceaux de La boîte de Pandore. Pour ces concerts d’automne-hiver, Karin Clercq tente aussi l’expérience d’une prestation intimiste, intégralement donnée dans le noir, au sein-même de l’espace schaerbeekois (www.lezards615. be) qui lui sert de laboratoire musical. De quoi rentrer totalement dans un univers charnel aux humeurs aussi cendrées que la chevelure de Mademoiselle Clercq.

Dates à retrouver sur www.karinclercq.com

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