Le printemps est chargé au Cirque Royal qui, depuis sa réouverture en septembre dernier, a modernisé ses équipements mais aussi son apparence, notamment par un éclairage plus moderne en salle. Avec 90 spectacles et 140.000 spectateurs prévus en 2019, la Ville de Bruxelles – gérante du lieu – assure plutôt bien sa reprise, succédant aux ” années Botanique “. Avec un petit bémol : le bar est trop cher. Ce jeudi 21 mars, c’est Charlie Winston qui amène son pop-folk hobo, une semaine avant qu’un autre vagabond fameux, le septuagénaire Robert Charlebois, ne propose ses rengaines de bohème nord-américaine. Mais si on doit parier sur un seul concert de printemps, ce sera celui de Rufus Wainwright, le 1er avril. Cet Américano-Canadien, rejeton de deux fameux parents artistes (Loudon Wainwright III et Kate McGarrigle) est l’un des meilleurs chanteurs-compositeurs contemporains. Un rien Prima donna (titre de son album de 2015), ce quadra à la recherche de glamour autant que de mélancolie est aussi l’un des rares interprètes contemporains capables de pop, de rock et d’opéra.

www.cirque-royal-bruxelles.be
