3 QUESTIONS À

Bernard Lavilliers © PH.CO

Bernard Lavilliers, auteur, compositeur et interprète

Dans votre nouvel album, “Sous un soleil énorme” (Universal), on voyage musicalement et politiquement. Vous égratignez, par exemple, le président Macron…

En politique, il y a pas mal de courtisans, d’entourage, de conseillers. Le plus souvent taillés dans le même costume: celui des grandes écoles. Mais je relativise aussi la politique française parce que je refuse de dire que l’on vit en dictature. C’est faux. Moralité: je suis parfois chanteur politique mais je n’aime guère que l’on pense à ma place…

Est-ce parce que vous avez grandi avec un père ex-résistant, que vous considérez comme “gaulliste-communiste”?

Oui et il y a aussi cette relation avec ma mère institutrice, qui m’a amené sur le terrain de la poésie et de la littérature. Cela a été un choc d’entendre Léo Ferré chanter Aragon, par exemple.

Fin février, vous donnez trois concerts en Belgique. Que va entendre le public?

Sous un soleil énorme a différentes sources d’inspiration musicale. La cumbia, cette sonorité de Colombie, s’est insérée dans certaines chansons récentes, comme la poésie du tango. J’ai séjourné en Argentine en 2019, je me suis beaucoup baladé dans la vaste étendue de Buenos Aires. On jouera donc des nouveaux titres mais aussi les chansons de mon répertoire qui, au fil du temps, a produit ce que l’on pourrait appeler des tubes , que le public a forcément envie d’entendre en concert.

Au Cirque royal le 24 février, au Forum le 25, au Théâtre Royal de Mons le 26, www.bernardlavilliers.fr

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