3 questions à

Margaux Vranken © PG / GULNARA KHAMATOVA

Margaux Vranken, pianiste de jazz et compositrice belge installée aux Etats-Unis

Vous nous donnez quelques éléments biographiques?

Je suis née en 1991 à Bruxelles où j’ai passé mon enfance et mon adolescence. Après mon diplôme en piano jazz au Conservatoire, en 2017, j’ai commencé à jouer et à enregistrer. Un soir, à la Jazz Station, un représentant du Berklee College Of Music ( fameuse école de Boston, Ndlr) venu renifler la scène belge m’a proposé de poser ma candidature pour un nouveau programme. Soit un an de master, tous frais payés alors que, normalement, c’est 50.000 dollars à l’année, juste pour l’inscription… Et j’ai été acceptée.

Ce qui a amené à l’enregistrement d’un premier album à New York, “Purpose”.

Oui, en novembre 2018, une bourse de la fondation belge Spes de 10.000 euros m’a permis de disposer notamment d’un quatuor à cordes. Et puis j’ai décroché un visa de travail de trois ans aux Etats-Unis, mais suis restée bloquée en Belgique à cause du covid. Je ne suis repartie là-bas qu’en novembre dernier. Je me suis installée à Los Angeles où il y a énormément de travail musical. Un territoire où, pour (sur)vivre, il faut du courage, de la détermination et de la persévérance.

Sort maintenant “Purpose la suite – Live At Gaume Jazz Festival”, un album jazz fruité et enchanteur…

C’est le résultat d’une carte blanche du festival en août 2021. J’ai pu travailler avec des musiciens belges que je connais bien, comme le bassiste Fil Caporali, mais aussi deux vocalistes, Stacy Claire et Marylène Corro. Un beau moment.

IGLOO RECORDS

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