3 questions à

© PG

Valérie Sacchi, chargée de communication au service culture de la Ville de Namur

Vous proposez à Namur, un parcours street art, mais encore?

La toute première fresque réalisée, La fresque des Wallons, a pris place dans les Jardins du Maïeur aux alentours de 2004. Mais le véritable lancement du street art chez nous date de 2015 avec l’initiative Namur confluent culture qui balise la politique culturelle de la ville jusqu’en 2022. L’idée était de renforcer l’attractivité culturelle et touristique de Namur en intégrant l’art urbain dans l’espace public via une vingtaine de points permanents. Des fresques qui sont reprises dans une application lancée il y a quelques semaines, en articulation avec une plateforme qui existe dans pas moins de 800 villes à l’international.

Qui sont les street-artistes?

Ils sont locaux, belges et étrangers.

Le street art peut-être provocant. Imposez-vous un cahier des charges aux créateurs?

Chaque cas est différent. Nous avons par exemple récemment invité le public à se positionner par rapport à une fresque sous le tunnel d’Omalius, dans le sens Namur-Salzinnes. On fait appel à un collectif flamand – Treepack de Leuven – capable de réaliser une telle oeuvre monumentale, un univers fantastique d’éléphants sous-marins. Mais pour chaque cas, il faut délivrer un permis d’urbanisme. On ne peut donc pas faire n’importe quoi, n’importe où. Ce sont des commandes de la ville, en partie réalisées sur des murs privés. Il faut forcément l’accord du propriétaire, mais on n’a jamais dû restreindre la liberté d’un artiste…

www.facebook.com/namurstreetartcities

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content