3 questions à

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Michel Moers, membre du trio Telex

Ce 30 avril, vous sortez sur le prestigieux label anglais Mute, distribution Pias, This Is Telex, une compilation de 14 titres remixés et remastérisés, mais encore?

Nous étions prisonniers d’un contrat précédent. Une fois libérés, j’ai contacté Mute (label londonien historique qui a signé entre autres Depeche Mode et Nick Cave) et, dès le lendemain, le boss, Daniel Miller, nous a proposé cette compilation, qui sera suivie de la réédition de six albums studios. Avec Dan Lacksman, mon compère dans Telex (trio comprenant Marc Moulin, décédé en 2008), nous avons remixé et remastérisé des morceaux comme Moskow Diskow. En fait, on a plutôt retiré des pistes sur les originaux, plutôt que d’en rajouter.

Votre répertoire classique auquel vous ajoutez deux inédits!

Oui, deux reprises. Une de Dear Prudence des Beatles et puis une version extrêmement libre du morceau sixties de Sonny & Cher, The Beat Goes On. On a retrouvé les bandes datant du début des années 1990. Pour les deux morceaux, on aurait aimé percevoir des droits d’arrangement mais les éditeurs anglo-saxons nous ont répondu niet.

Une définition de l’électro-pop humoristique de Telex?

On n’imaginait pas que cette musique tiendrait 30, voire 40 ans… Cela fait plaisir de se dire que l’on va passer à la postérité! Je pense que l’on a trouvé une juste mesure entre la gaudriole et l’humour froid à la Kraftwerk. C’est lié à notre pays, à la bande dessinée, au surréalisme.

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