3 questions à

© PH.CORNET

Paul-Henri Wauters, directeur général du Botanique

Vous proposez des concerts en streaming, comme récemment Noé Preszow. Quelle est votre dynamique en la matière?

En juin 2020, après le lockdown, on a repris les résidences d’artistes, une cinquantaine jusqu’aujourd’hui. Ils viennent trois jours et sont accompagnés par de la régie son. Puis, le dernier jour, il y a une captation retransmise en streaming. Le Botanique avait déjà un projet baptisé Studio Bota, studio permanent de son et image. On a décidé d’avancer l’achat d’un équipement audiovisuel et de s’en servir.

Dans cette formule, il y a eu 44 concerts live au Bota. Sont-ils toujours disponibles en streaming?

Oui, il suffit d’aller sur notre page Facebook, de cliquer et d’assister au concert live, également diffusé sur YouTube. La moyenne est de 10.000 vues par artiste, même si les Girls in Hawaii ont frisé les 50.000 vues, notre plus gros succès. L’accès est gratuit mais les gens peuvent faire une donation à l’artiste.

Quelle est l’économie actuelle de vos salles?

En temps normal, nous invitons environ 650 groupes par an en concert. Notre mission est d’être en équilibre financier, et même en léger bonus, sachant que la moitié des revenus vient des tickets vendus. Mais les 1.500 jours de travail que représentent les résidences se font sans recettes: comme nos concerts en live avec public de janvier à mars 2020 avaient cartonné, ce budget a été intégralement investi dans les résidences. D’autant que nous payons les artistes 200 euros par jour et par personne.

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