3 questions à

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Daniel Weissmann, directeur de l’Orchestre philharmonique royal de Liège

Vous diffusez depuis peu des concerts numériques payants de l’OPRL. Dans quel esprit?

Au printemps, lors du premier lockdown, on s’est associé à Mezzo, télévision qui couvre 40 millions d’abonnés dans une soixantaine de pays. On a obtenu le droit de poster sur notre site et notre chaîne YouTube une douzaine de concerts déjà tournés pour eux. Puis, au second confinement, on a imaginé des diffusions payantes, toujours en collaborant avec Mezzo mais aussi avec medici.tv, qui ne fait que du Web sur abonnement, et Radio Classique.

Une obligation économique?

Continuer dans la gratuité n’est pas tenable: à un moment, il faut essayer de trouver de nouveaux moyens de diffusion et une visibilité à long terme. D’où l’idée d’avoir notre propre VOD et du live, pour que l’on soit prêt en ce début janvier 2021. Via un gros développement numérique sur l’orchestre qui, en Belgique comme à l’étranger, a une très bonne image. Par exemple, en proposant via une application, un enregistrement duquel on a enlevé un instrument, ce qui permet aux jeunes de travailler le leur.

Le ” livestream ” perdurera t-il une fois que la situation se sera calmée?

Je le pense, oui. On vient de faire notre premier concert, celui du Nouvel An. Pour 9 euros, nos abonnés ont pu transformer leur place physique et puis des gens sont venus voir sur medici.tv. On filme un concert avec un storyboard pour théâtraliser l’événement, avec 8 à 18 caméras, mouvements de grue inclus. Deux sont prévus pour février, et sans doute deux autres en mars.

www.oprl.be

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