3 questions à Stéphane Pécourt

© PH. CORNET

directrice du Centre Wallonie-Bruxelles à Paris

Vous êtes en poste depuis le mois de janvier, quelles sont vos ambitions pour le CWB ?

Poursuivre l’aventure qui dure depuis 40 ans. Ne pas faire de tabulara rasa mais implanter de nouveaux projets et forcément interroger les fondamentaux du Centre qui à l’origine, a été créé pour montrer les singularités de la scène artistique belge francophone. Et donc se positionner comme une institution novatrice, qui présente les signatures allant de l’underground au consacré. Une dimension fondamentalement syncrétique : même si le lieu a été fondé par les Relations internationales, on y bénéficie d’une importante latitude qui nous permet aussi de surprendre.

Jusqu’au 19 mai, vous présentez ” Rêver ” : de quoi s’agit-il ?

D’une expo présentant le travail d’une quinzaine de photographes basés en Fédération Wallonie-Bruxelles mais aussi internationaux : l’adaptation de ce qui a été présenté à la Biennale de photographie en Condroz en 2017. En lien avec le réel mais aussi l’imaginaire ou le fantasme.

Comment se porte la créativité belge vue de Paris ?

L’image qu’on a en France de la création belge a radicalement évolué : à Paris, être belge, et pas seulement flamand, c’est synonyme d’avant-garde, et c’est extrêmement agréable. C’est aussi l’écho d’initiatives comme Kanal ou dans le théâtre, comme Anne-Cécile Vandalem, un ovni belge. Ces dernières années, l’engouement français pour notre hybridité reste totalement palpable.

Le Centre Wallonie-Bruxelles est installé face à Beaubourg, www.cwb.fr

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