3 questions à Myriam Louyest

© PG

organisatrice de la Biennale d’art contemporain au Parc d’Enghien

Comment s’est créée cette Biennale ?

Passionnée d’art contemporain et plasticienne moi-même, j’étais fascinée par le Parc d’Enghien, qui est une pure merveille et que j’imaginais bien comme un parcours de plein air. En 2016, nous avons investi le lieu avec une dizaine d’artistes et cela a cartonné : 2.500 personnes en 10 jours ! Les gens étaient tellement contents que cela a suscité la création d’une Biennale d’art contemporain. Et comme je ne me considère pas comme pro du sujet, j’ai fait appel à l’historien d’art et collectionneur Christophe Veys pour m’aider à choisir les artistes de cette édition.

Comment s’organise l’implantation des oeuvres dans le parc ?

Les artistes tombent sous le charme du parc et choisissent l’endroit qui leur correspond : Lionel Estève s’est installé au parvis de la Tour castrale, Michel Mazzoni a eu un coup de foudre pour la crypte et Pierre Gérard est tombé amoureux du pavillon des Sept Etoiles :

il loge d’ailleurs sur place, en campant. Maxence Mathieu, lui, va faire une intervention sur le grand canal du domaine. On a avancé au fur et à mesure avec les artistes dans ce qui devait être un parcours cohérent.

L’événement est gratuit et libre d’accès. C’est important ?

Oui, la philosophie de la biennale est de pouvoir attirer les pointus de l’art contemporain mais aussi des gens qui ne visitent jamais ne fût-ce qu’une galerie. Il y a des choses un peu plus cérébrales mais on a d’abord voulu travailler dans le visuel.

Miroirs2, du 8 au 23 septembre,

au Parc d’Enghien. www.expo- miroirs-parc-enghien.be

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