3 questions à Fernand Collin,

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directeur du Préhistomuseum à Flémalle

Avec le printemps, l’ancien Préhistosite de Ramioul revient en force. Rappelez-nous en quoi il consiste.

Il s’agit d’un nouveau concept de musée, inauguré il y a trois ans, qui fait de l’expérience du visiteur la vraie teneur culturelle. Le Préhistomuseum fonctionne autant en extérieur qu’en intérieur, tout en défragmentant les contenus. Parfois, ils sont associés à des sensations ludiques – comme marcher pieds nus ou se perdre dans le labyrinthe de 700 mètres de long. Le plus souvent, ils mettent le visiteur face à la réalité de ses cinq sens. Passant par exemple par la possibilité de tailler un silex en compagnie d’un archéologue professionnel.

Quel est l’intérêt d’apprendre la préhistoire en 2019 ?

Elle permet de toucher aux fondements de notre espèce, de découvrir les grandes caractéristiques du comportement humain et de s’apercevoir qu’il y a très longtemps, des gens étaient aussi intelligents que nous mais évoluaient dans un mode de vie plus simple. C’est une énorme leçon de modestie et, en même temps, une réflexion sur le futur de l’Humanité.

Y a-t-il une attention accordée spécialement aux enfants ?

Il s’agit d’une expérience intergénérationnelle, aussi intéressante pour les parents que pour les enfants. Ceux-ci adorent apprendre en s’amusant, en jouant avec de vraies armes préhistoriques ou en visite à la ferme néolithique. Et puis il y a la grotte de Ramioul, dont nous avons modifié l’aménagement et qui est un peu le clou de nos 30 hectares. Sa visite est un concert d’émotions et de sensations quasi garanties. Nous avons aussi des stages d’une semaine à l’intention des enfants, tout l’été. Et le vendredi, les parents sont invités à s’immerger dans le stage de leur progéniture.

www.prehisto.museum

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