(Belga) Les employeurs de Flandre font part d’intentions de recrutement au prochain trimestre au plus bas depuis 2003, ressort-il du baromètre Manpower. L’activité de recrutement devrait en revanche rester à l’arrêt en Wallonie et être légèrement positive à Bruxelles. Seuls 4% des employeurs belges prévoient une augmentation de leurs effectifs d’ici la fin du mois de septembre tandis que 6% planifient des licenciements. Au total, 90% ne prévoient aucun changement.
Le regain d’optimisme observé lors du trimestre précédent ne semble pas se confirmer, constate Manpower. Les employeurs belges se montrent à nouveau hésitants et cela les incite à se tourner vers des formes de travail flexible comme l’intérim, en évitant de s’engager à long terme. La Belgique (-1) fait partie des quatre seuls pays parmi les 42 sondés qui affichent une prévision nette d’emploi négative, relève-t-on. Cette prévision a chuté en Flandre de quatre points par rapport au trimestre précédent, à -4. Le résultat de la Wallonie a également reculé, de 2 points, à 0, tandis que les perspectives d’emploi sont stables à Bruxelles, à +3. Seuls trois secteurs enregistrent une prévision positive: l’industrie manufacturière (+5), qui atteint son meilleur score depuis le 2e trimestre 2012 et est en progression pour le quatrième trimestre consécutif; l’électricité, eau et gaz (+2), et la construction (+1). A contrario, les perspectives s’effondrent dans l’agriculture (-8) et le transport (-5). Au niveau mondial, les employeurs d’Inde (46) et de Taïwan (38) sont les plus optimistes. A l’opposé, les perspectives sont négatives en Italie (-8), aux Pays-Bas (-1) et en France (-1). Le baromètre a été réalisé entre le 17 et le 29 avril 2014 auprès d’un échantillon de plus de 65.000 employeurs (dont 750 en Belgique) d’entreprises privées et organismes publics. (Belga)