La pandémie n’a pas freiné l’achat de jouets

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A l’occasion de la remise du Jouet de l’Année, le secteur belge a livré un très intéressant rapport chiffré qui témoigne de son excellente santé depuis le début de l’exercice.

Comme chaque année, le jury du Jouet de l’Année a désigné ses lauréats parmi les différentes catégories en lice. Les résultats témoignent de la tendance vers plus de durable et plus de local. Ainsi, le palmarès a-t-il fait triompher la société belge Smartgame à trois reprises, ou récompensé Oppi pour son jeu éducatif Piks qui utilise du hêtre massif.

Dans le même temps, le secteur a révélé les chiffres issus d’un rapport commandé au spécialiste des études de marché NPD. La conclusion principale ? La pandémie n’a pas freiné l’achat de jouets ! Sur les neuf premiers mois de l’année, le marché a réalisé un chiffre d’affaires de 226 millions d’euros, soit une croissance de 5% par rapport à 2019. C’est globalement conforme à ce qui s’est produit en Allemagne (+8%) ou en Grande- Bretagne (+ 6%), mais bien mieux qu’en France (-2%) ou en Espagne (-10%).

En top des ventes chez nous, on retrouve les jeux de plein air (+18%), dont les piscines hors sol, la construction (+19%), comme les Lego, et les jeux familiaux (+14%), comme les jeux de société ou les puzzles. Le panier moyen a augmenté. Environ un quart des jouets achetés coûtent plus de 50 euros. Cette hausse s’explique par la tendance à plus de soutenabilité : le bois coûte plus cher que le plastique. Ainsi, en Belgique, sur un an, la vente de jouets en bois a augmenté de 38%.

L’autre grande tendance est évidemment numérique. Si le marché belge est en positif, c’est grâce à l’explosion des ventes en ligne (+ 105% sur les neuf premiers mois de l’année). Car simultanément, logiquement, les ventes physiques ont baissé de 13%. Le digital représente désormais un peu plus de 22% du marché total qui reste, malgré tout, essentiellement physique.

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