Un nouvel indice pour tout savoir sur l’état de santé du marché immobilier

© PG/ Belga Image /L. VAN ASSCHE

La scale-up immobilière We Invest lance son propre indice immobilier. Ce nouvel indicateur de l’état du marché immobilier résidentiel se veut complet, fiable, transparent, et surtout prédictif.

A force d’entendre que le marché de l’immobilier se porte bien dans notre pays, on voudrait avoir une visibilité claire et précise des tendances du dit-marché. Mieux, on voudrait avoir des prédictions de l’état de ce marché immobilier afin de savoir si c’est le bon moment de vendre ? Ou au contraire s’il vaut mieux attendre un peu. Et c’est ce que promet l’indice We Invest : offrir un tour d’horizon complet et fiable de l’état de santé de l’immobilier résidentiel en Belgique, avec, cerise sur le gâteau, un volet prédictif.

“L’indice We Invest est destiné à devenir l’indice de référence de la santé immobilière résidentielle en Belgique”, déclare Raphaël Mathieu, CEO de We Invest. Il vise à rendre ce marché plus transparent et à faciliter les décisions humaines. Il est axé sur des données fiables qui vont au-delà du prix et qui confèrent une dimension prédictive grâce à de l’intelligence artificielle. C’est un outil très performant qui s’adresse à toute personne intéressée (acteurs publics et privés du secteur immobilier ou non, y compris les journalistes). Cet indice est en phase avec nos valeurs. Nous en sommes fiers, tant sur le plan technologique qu’humain.”

Pourquoi un indice supplémentaire ?

Bien entendu, comme l’annonce Quentin Delvigne, mathématicien et Head of Marketing chez We Invest, il existait déjà des indices. Mais souvent, ceux-ci ne tenaient compte que des prix des biens immobiliers… “Et encore, uniquement des prix des biens immobiliers qui étaient dans la base de données. Cela donnait un résultat quelque peu biaisé à l’arrivée car il était basé sur des informations partielles. Ce que nous voulions, nous, c’est d’offrir un indice qui propose un réel tour d’horizon du marché immobilier belge.”

Afin de coller au plus près de la réalité, l’indice We Invest est basé sur trois données principales et pas uniquement sur l’évolution des prix des biens: le nombre de transactions, les prix médians des appartements et des maisons, ainsi que le nombre de nouveaux permis de bâtir. “Cela nous permet d’avoir un indice fiable et qui n’est pas basé uniquement sur des prix mais aussi sur le nombre des transactions qu’il y a eu afin d’avoir une base plus fiable sur laquelle s’appuyer” souligne Quentin Delvigne.

Comment cela fonctionne ?

“Comme nous avons voulu prendre des données fiables et non biaisées pour notre indice, explique Quentin Delvigne, nous nous sommes tournés vers l’office belge de statistiques, Statbel. Mais l’inconvénient avec cet organisme est qu’il y a toujours trois mois de décalage… Ce qui est un problème pour nous puisque nous voulons pouvoir proposer un état du marché immobilier à un moment T.”

Un premier algorithme, basé sur les données de Statbel, a donc été développé afin de permettre d’assurer la légitimité et la continuité de la collecte des données. Cet algorithme, conçu en se basant sur diverses études de corrélations, s’axe autour du nombre de transactions, des prix médians des appartements et des maisons ainsi que du nombre de nouveaux permis de bâtir. Ensuite, chaque mesure est pondérée et comparée au trimestre précédent ainsi qu’à celui de l’année antérieure. Et ce afin d’être le plus fiable possible.

Mais l’indice We Invest veut aller plus loin, et prédire. A cette fin, un algorithme prédictif a été développé, et ce grâce à l’apport de l’intelligence artificielle.

“C’est pour cela que nous avons voulu ce deuxième volet qui est l’indice prédictif. Pour ces prévisions, nous nous sommes basés sur les séries temporelles. Il s’agit d’un modèle de prédictions basé sur des données historiques. Nous avons créé une intelligence artificielle qui se base sur Facebook Prophet (une librairie open source) et tourne sur Python (un langage de programmation) pour réaliser ces prédictions. Ce développement en s’appuyant sur les données d’un trimestre peut prédire le trimestre suivant. Il serait possible de faire des prédictions sur du plus long terme qu’un trimestre mais il y a un risque d’augmenter la marge d’erreurs alors.”

Et de conclure que “Ce qui peut sembler fou, c’est de prédire des choses passées (le 4e trimestre 2020) mais dont les données ne sont pas encore publiées (Statbel publiera ces données en mars 2021). Le prochain indice que nous communiquerons sera en avril et correspondra donc au premier trimestre 2021 du marché immobilier.”

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