Indice : il ne s’agit plus de Luanda (Angola), longtemps leader du classement du consultant ECA. Le Japon y affiche une cherté considérable, puisqu’en plus de faire grimper Tokyo sur la 1ère marche du podium, l’archipel inscrit trois autres métropoles dans le Top 10.
Tokyo est la ville la plus chère du monde pour les salariés expatriés en 2010, principalement en raison de la volatilité des taux de change due à la crise économique, selon une étude annuelle publiée lundi par le cabinet de consultants britannique ECA.
Dans ce classement, Bruxelles grimpe de 10 rangs par rapport à l’an dernier et prend la 25e place. Plus surprenant encore, Londres, qui a longtemps figuré parmi les capitales où le coût de la vie était l’un des plus élevés, ne fait plus partie du Top 50.
Selon cette enquête, réalisée entre mars 2009 et mars 2010 – soit avant la chute de l’euro – et basée sur les prix de biens de consommation et services (logement, alimentation, transport, habillement, loisirs, etc.) dans 400 villes du monde, Tokyo et la capitale norvégienne Oslo sont couronnées villes les plus chères du monde. Luanda en Angola, ancien leader du classement, tombe à la 3e place.
Trois autres métropoles japonaises, Nagoya (4e), Yokohama (5e) et Kobe (7e), font partie des 10 premiers. Aucune ville américaine ne figure dans les 25 premiers, New York n’arrivant qu’à la 48e place.
Cinq villes africaines figurent dans les 25 premiers : outre Luanda, on retrouve Libreville (13e), Abidjan (17e), Abuja (18e) et Kinshasa (23e). En Belgique, Bruxelles occupe le 25e rang et Anvers le 44e (43e en 2009). Athènes ferme la marche du Top 50.
Trends.be, avec Belga