Les ventes d’habitations ont augmenté à Bruxelles plus qu’ailleurs en 2012

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L’activité immobilière a connu une croissance plus forte à Bruxelles qu’ailleurs dans le pays, l’an dernier, affichant une hausse de 3,8% (0,8% en Flandre comme en Wallonie), ressort-il des chiffres de l’année 2012 présentés mardi par NVN, la société de services internes des notaires de Bruxelles et des deux provinces de Brabant.

La part de marché de Bruxelles reste stable (9,2% contre pour 58,4% à la Flandre et 32,4% à la Wallonie).Sur base d’un comparatif avec un indice 100 au troisième trimestre 2007, avant la crise financière, on y a observé un indice moyen d’activité de 99,2 l’an dernier, avec une pointe de 106,2 au premier trimestre.

NVN estime dans ce contexte, que la courbe rentrante redoutée à la fin de l’année 2011 n’a pas du tout été confirmée par les chiffres qui contredisent aussi un certain pessimisme ambiant au sujet tantôt du nombre de biens sur le marché, tantôt sur le nombre d’acquéreurs, voire les deux. Pour la Belgique, les droits d’enregistrement perçus pour les 11 premiers mois 2012 confirment cette tendance à la hausse avec une augmentation de 2% dans les caisses de l’Etat (+1% à Bruxelles, après +33,9% en 2010 et +15,2% en 2011).Par catégorie de biens; , Bruxelles reste la plus chère pour les maisons (hors villas) dont le prix moyen s’est élevé à 404.000 euros (360.000 en 2011) contre 245.000 en Flandre et 171.000 en Wallonie. La hausse moyenne est de 10,7% alors que la moyenne nationale ne monte que de 5,8%.

Le prix des appartements a lui aussi augmenté à Bruxelles (219.000 euros en moyenne en 2012; 210.000 en 2011), alors qu’il a diminué en Flandre (203.000 en 2012 contre 210.000 en 2011). La moyenne en Wallonie reste basse (153.000 en 202; 150.000 en 2011). Le prix médian -la valeur du bien classé au milieu de la liste lorsqu’on aligne toutes les ventes de la moins élevée à la plus élevée- a quant à lui augmenté de 4,3% pour les maisons, pour se fixer à 350.000 euros.

Il est plus élevé pour les immeubles de rapport (430.000 euros), enregistrant quasi 23% de hausse. NVN observe que l’offre est très faible dans ce secteur. Pour les appartements bruxellois, le prix médian moyen était de 185.000 euros l’an dernier (+5,7%), celui des appartements une chambre s’élevant à 142.000. il faut compter 40% de plus par chambre supplémentaire. Les communes les moins chères sont Anderlecht (140.000), Laeken (145.000) et Neder-Over-Heembeek (146.100). Les plus chères sont Woluwe-Saint-Pierre (275.000), Woluwe-Saint-Lambert (241.000), Ixelles (240.000) et Uccle (225.000). Selon NVN, la hausse des transactions immobilières durant la période d’incertitude économique traversée s’explique par une “certaine stabilisation des prix, des taux d’intérêt qui restent bas, et un intérêt toujours aussi marqué des investisseurs pour le secteur immobilier.

Comme l’offre reste limitée, les prix devraient continuer à augmenter. Pour la société de service des notaires, l’impact des régularisations fiscales depuis 2006, a certainement un impact dans les investissements immobiliers. Durant le mois de décembre dernier, 1.145 nouvelles demandes sur un total de 2.341 pour toute l’année 2012 ont été introduites pour un montant de 282 millions d’euros. Depuis 2006, ces régularisations représentent près de 2 milliards d’euros.



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