Les Belges peu attentifs à l’empreinte énergétique de leur habitation

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Les logements représentent à eux seuls 15% des émissions de gaz à effet de serre en Belgique. Et pourtant, le Belge semble peu conscientisé à cet égard et peu enclin à agir, ressort-il d’une enquête internationale publiée mardi par la banque ING.

De cette enquête, les Belges n’apparaissent pas comme les plus dynamiques en matière d’investissement durable dans leur habitation puisque seuls 45% déclarent avoir déjà agi, et ils sont encore moins à penser qu’ils pourraient faire davantage. Au-delà de la conscientisation, des obstacles empêchent le Belge d’agir, en premier lieu le manque de budget (51%) et le manque d’information (21%).

L’enquête s’est aussi penchée sur la question d’une subsidiation des initiatives en matière d’habitat. Interrogé quant à savoir s’ils seraient disposés à investir dans l’hypothèse où l’État paierait la moitié de certains aménagements, les répondants Belges semblent moins bien disposés que les autres répondants européens, soit qu’ils ne veulent pas payer (majorité en Flandre) ou qu’ils disent ne pas en avoir les moyens (majorité en Wallonie).

Ainsi, seuls 30% des Wallons et 45% des Flamands seraient disposés à payer pour des panneaux solaires si l’État leur en payait la moitié, contre 65% des répondants, tous pays confondus, qui seraient prêts à le faire. Idem pour les aménagements qui permettent de gagner en efficacité énergétique, comme l’isolation: seuls 27% des Wallons et 38% des Flamands seraient disposés à payer la moitié de ces travaux.

En outre, les Belges apparaissent dans l’enquête comme les acheteurs les moins attentifs à l’empreinte énergétique de leur habitation lors d’un achat immobilier. En Belgique, 41% des acheteurs déclarent avoir prêté attention aux caractéristiques énergétiques de leur habitation lors de l’achat et seulement 32% disent s’être intéressé aux montants des factures énergétiques.

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