Léger optimisme pour l’immobilier commercial en Europe

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La retenue qui régnait en 2012 sur le marché de l’immobilier commercial en Europe, notamment en raison des incertitudes entourant la monnaie unique, devrait faire place en 2013 à un optimisme prudent, prévoient PwC et l’Urban Land Institute dans une étude sur les perspectives du marché immobilier.

“Pour la première fois depuis le début de la crise financière en 2008, les professionnels interrogés pour cette étude (plus de 500 au total) envisagent l’avenir un peu plus sereinement. La confiance, les perspectives de croissance et les intentions d’investissement dans le secteur immobilier sont bien meilleures pour 2013”, relève l’étude.

Un optimisme relatif qui ne signifie toutefois pas que les acteurs pensent que les problèmes économiques du marché (immobilier) européen soient résolus.

L’étude établit également un classement de 27 villes européennes sur la base des prévisions d’investissement. Munich, Berlin et Londres occupent les trois premières places. “Le top 10 est surtout occupé par des villes d’Europe occidentale qui ont un rayonnement international et de meilleures perspectives économiques. Londres reste dans le haut du classement, car les investisseurs la considèrent comme un refuge sûr, et ce principalement en raison de la stabilité de sa devise mais essentiellement également de la liquidité de son marché”, analysent les auteurs de l’étude.

Perspectives d’investissement plutôt modérées à Bruxelles

Quant à Bruxelles, où “les perspectives d’investissement sont plutôt modérées”, elle occupe la 18ème place. “La présence des institutions européennes apporte la stabilité nécessaire sur le marché des immeubles de bureaux, qui regroupe d’ailleurs les meilleures opportunités; les investisseurs se focalisent surtout sur le quartier des affaires proche du centre ville où le taux d’inoccupation est aux alentours de 6%.

Mais le secteur est confronté à une baisse de la demande de la part des locataires et à un taux de vacance généralisé de près de 11%. Les prix de locations restent sous pression, et les propriétaires se voient contraints à octroyer davantage d’incentives”, commente Olivier Hermand, “partner” chez PwC Belgique.

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