L’immobilier belge s’est rétabli plus vite que le marché français

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La “brique dans le ventre” des Belges semble avoir atténué les effets des crises économique et immobilière et a permis une reprise plus rapide des volumes de transactions qu’en France, ressort-il du Baromètre des notaires de l’immobilier de la zone frontalière franco-belge portant sur le premier semestre 2010.

Le citoyen belge, face à la crise des principales banques belges, a continué à voir dans l’immobilier un investissement de choix et une valeur sûre. “Dans ce contexte, devenir propriétaire est plus que jamais une priorité et un objectif pour la plupart des Belges”, souligne le baromètre. Les zones frontalières belges qui se sont moins facilement remises sont celles du Hainaut, du Luxembourg et de Philippeville.

Côté français, l’activité reste inférieure de 15% à son niveau de fin 2007, même si le début de l’année 2010 a marqué une reprise de l’activité avec une hausse moyenne de volume de 5% au 2ème trimestre 2010 sur l’ensemble de la zone frontalière.

Tout comme le nombre de transactions, les prix ont moins subi la crise financière et connaissent une reprise plus rapide en Belgique qu’en France. Néanmoins, on observe une homogénéité entre les régions voisines de part et d’autre de la frontière.

Deux arrondissements français dénotent particulièrement par leur évolution plus morose au niveau de l’activité, tant en comparaison avec leurs voisins belges, que par rapport à l’ensemble de la zone frontalière française, il s’agit de Dunkerque et de Charleville-Mézières. Au 2e trimestre 2010, le niveau d’activité y resteinférieur entre 35% et 45% du niveau de fin 2007.

Trends.be avec Belga

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