Immobilier: forte demande sur le résidentiel

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C’est peu dire que, compte tenu du confinement, le baromètre des notaires était attendu avec impatience.

Une reprise forte depuis la mi-mai a permis d’atténuer la catastrophe, même si ce retour d’activité est surtout le fait d’acheteurs pour occupation propre. Les investisseurs se montrent, eux, plus discrets. Au 2e trimestre, le nombre de transactions est ainsi en baisse de 15,9% par rapport à la même période l’an dernier. Une chute surtout marquée à Bruxelles et en Flandre (-17 %) mais beaucoup moins en Wallonie, singulièrement dans les provinces de Liège (-3 %) et de Namur (-5%).

Du côté des prix, ils n’ont pas décru et c’est logique puisque ni l’offre ni la demande n’ont faibli. Ceci dit, le prix moyen d’une maison a enregistré sa plus faible hausse depuis cinq ans (+1,6 %). Il a toutefois franchi pour la première fois la barre des 200.000 euros hors frais en Wallonie (202.153 euros, pour 493.783 à Bruxelles). Les appartements, eux, continuent de flamber avec une hausse de 5,9%. Bruxelles continue de détenir la palme à 268.923 euros (+22,2 % sur cinq ans ! ). Reste à voir ce qu’il va se passer d’ici la fin de l’année si la crise ou les faillites frappent durement.

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