Pour Charles Picqué, ministre-président bruxellois, la construction d’immeubles élevés “n’est qu’une réponse parmi d’autres pour répondre aux exigences de densification de la ville. Oui, il faudra monter mais pas partout et pas n’importe comment !”
La construction d’immeubles élevés “n’est qu’une réponse parmi d’autres pour répondre aux exigences de densification de la ville : oui, il faudra monter mais pas partout et pas n’importe comment !”, a déclaré mercredi Charles Picqué, ministre-président bruxellois, lors de la présentation d’un livre intitulé Bruxelles, les tours, la ville.
Ce type d’architecture nécessite en effet un cadre plus global lui permettant de s’inscrire dans le paysage urbain, en tenant compte de paramètres tels que la mobilité et l’environnement, a ajouté Charles Picqué, qui justifie cette nécessaire densification par la croissance démographique et le bilan migratoire positif de la capitale.
Le livre Bruxelles, les tours, la ville traite de l’opportunité et du sens des tours dans la ville en s’appuyant notamment sur une étude menée en 2009 par l’Unité d’urbanisme de l’UCL.
La publication de cet ouvrage constitue un des trois événements qui, dans le cadre de la présidence européenne, viennent alimenter le débat. Ainsi, une exposition sur L’invention de la tour européenne est ouverte au public tous les jours au Brussels Info Place (BIP), place Royale, jusqu’au 19 décembre.
Enfin, un colloque Tours et Densité. Bruxelles et les grandes villes européennes sera organisé le 16 novembre au centre de congrès Square. Il réunira de multiples acteurs, sociologues, urbanistes, philosophes ou architectes, belges et européens.
L’ouvrage Bruxelles, les tours, la ville, édité par la Région de Bruxelles-Capitale et qui compte 172 pages, sera disponible au prix de 25 euros le jour du colloque et ensuite en librairie.
Trends.be, avec Belga