Carte blanche

” A ce rythme, on pourrait aussi raser la forêt de Soignes “

Dans la presse de ce jour, nous apprenons coup sur coup que la commune de Forest met en oeuvre un droit de préemption et que Pascal Smets veut du béton à Watermael-Boitsfort, à Woluwé-Saint-Lambert et à Woluwé-Saint-Pierre.

On dirait que la célèbre chanson de Renaud a fait l’objet d’un mauvais remix :

Le béton plutôt que la préservation de la friche Josaphat.

Le béton plutôt que la préservation de l’esprit de village.

Le béton plutôt que le redéploiement de certains quartiers.

Le béton plutôt que le développement d’AIS.

Nous nous insurgeons contre des mesures rétrogrades qui visent à casser l’identité de certaines communes, à réduire les espaces verts et à instaurer un droit de confiscation explique David Leisterh, Président du MR Bruxelles.

Le Gouvernement Bruxellois s’était déjà attaqué à la friche Josaphat, entre Schaerbeek et Evere. Désormais, trois autres communes semblent dans le viseur.

La politique du béton, c’est la politique du passé. La pandémie a démontré que beaucoup de Bruxelloises et de Bruxellois étaient à la recherche d’espaces verts et d’un esprit de quartier. Utiliser les quelques espaces verts pour construire, c’est détruire le jardin des habitants qui vivent autour de ceux-ci et c’est décourager de nombreux Bruxellois de rester à Bruxelles.

Bruxelles n’est même pas dans le top 10 des villes les plus vertes d’Europe et est 18ème dans le classement des villes les moins polluées mais certains voudraient qu’on soit encore moins bien classés.

A ce rythme on pourrait aussi raser la forêt de Soignes !

Pourtant, d’autres solutions existent en termes de logements.

D’une part, il faut rénover là où on attend depuis trop longtemps (quartier Midi, Nord, Canal, etc.). La revalorisation de ces quartiers est non seulement une question de dignité vis-à-vis de ces habitants mais est également une opportunité réelle de développement.

D’autre part, le Mouvement Réformateur prône, depuis de nombreuses années, pour le développement des Agences Immobilières Sociales (AIS). Il s’agit d’une solution qui peut être rapidement mise en oeuvre et qui se fait en bonne intelligence avec les propriétaires.

Cette politique du béton fera également une autre victime collatérale : en détruisant l’identité de certains quartiers, on accélère encore l’exode de la classe moyenne. Ils sont déjà 40.000 chaque année…

Nous demandons un moratoire sur l’ensemble de ces projets et le dépôt de plans alternatifs pour favoriser le logement social à court terme tout en préservant les espaces verts Bruxellois.

David Leisterh, président de l’antenne bruxelloise MR

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