Plus d’une commune sur quatre a un site web mal sécurisé
Plus d’un site web belge sur cinq est mal sécurisé, selon une enquête réalisée par le cabinet de conseil BDO, qui a évalué plus de 15.000 sites selon différents critères, citée dans Le Soir lundi. Les sites des pouvoirs publics locaux sont les plus vulnérables.
Selon cette enquête, 28% des pages web des administrations communales et des zones de police locales ont échoué à un ou plusieurs “stress tests” de BDO. La société a constaté que de nombreux sites utilisaient des technologies obsolètes.
“D’une part, certains sites n’utilisent pas le protocole HTTPS. Cela signifie qu’ils n’utilisent pas de chiffrement”, explique Thomas Cornelis, Risk Advisory dans le cabinet. “Concrètement, si on se connecte sur un site peu sécurisé en utilisant son adresse mail principale et son mot de passe habituel, les pirates qui auront pénétré le réseau peuvent obtenir ces identifiants. Ils peuvent ensuite s’essayer au sniffing, une pratique qui consiste à supposer que l’internaute utilise le même mot de passe-partout et à tenter de se connecter à son adresse mail. Une fois que l’on accède aux mails, on a accès à presque tout”.
Autre secteur épinglé par BDO, celui des soins de santé. Un site web sur cinq du secteur de la santé serait en effet trop peu sécurisé.