Scale Me Up: le premier investisseur est trouvé
Alors qu’il a mûri son projet de start-up depuis la fin de l’année passée et qu’il compte prochainement déposer les statuts de l’entreprise, Xavier Corman peut déjà compter sur le financement d’un premier business angel.
S’il a décidé de ne pas poursuivre ses idées de compensation carbone et de logiciel d’accompagnement des aidants de personnes âgées, Xavier Corman a identifié un nouveau créneau intéressant dans lequel lancer sa start-up. Une place de marché dont il ne compte dévoiler les détails tant qu’il n’a pas déposé les statuts, le nom de domaine et qu’il n’a pas encore déterminé le logo…
Cela ne l’a pas empêché de se lancer, directement, à la recherche de financement. “Même en phase de pré-seed, j’avais la volonté de de faire monter un investisseur à bord du projet, détaille Xavier Corman. Cela me permet d’abord d’aller au-delà de mes capacités d’investissement à titre personnel qui sont, in fine, relativement limitées. Ensuite, convaincre un investisseur revient à convaincre un premier partenaire de la pertinence du business model.” Sans oublier qu’avoir un apport financier, avant même la constitution de la start-up, diminue le risque du fondateur qui n’est pas obligé de mettre l’ensemble des fonds . “Cela n’enlève en rien le fait que je crois totalement dans le projet de start-up. Mais il est important de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier et de valider une prise de risque par un tiers qui est directement concerné.”
A ce stade, alors que la boîte n’est pas encore constituée, Xavier Corman a réussi à trouver un “business angel”. Assez facilement grâce à son réseau. “En un lunch, on est tombé d’accord”, glisse l’entrepreneur. L’investisseur a accepté de soutenir le projet au travers d’un prêt convertible dont le montant est “compris entre 100.000 et 500.000 euros” se contente de préciser Xavier Corman.
En pré-seed, cette “levée de fonds” permettra à l’entrepreneur de développer le “MVP” de son produit. Soit un produit minimum pour pouvoir trouver ses premiers clients. Concrètement, il s’agit de financer le développement d’une plateforme Web, bien sûr, mais aussi de financer les frais “légaux” (réalisation de contrats, conditions générales de ventes, etc…), le copywriting du contenu du site web mais aussi les traductions puisque l’entrepreneur pense, d’ores et déjà, à l’international.
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