Le CEO de la start-up Edebex s’efface au profit du COO. Voici pourquoi

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Après 6 ans dans son rôle de co-fondateur et CEO d’Edebex, l’une des fintech bruxelloises en vue, Xavier Corman laisse la place à son COO actuel, Wim De Ridder.

Il est l’une des figures connues de l’univers fintech en Belgique. Et pour cause, en plus de son poste de CEO chez Edebex, scale-up qui propose une place de marché qui permet aux PME de vendre leurs créances commerciales, Xavier Corman est également impliqué dans l’association Fintech Belgium.

Après 6 années à la tête d’Edebex qu’il a cofondée, Xavier Corman quitte son poste. Il y sera remplacé par Wim De Ridder, actuel COO de la “scale-up” et ancien de chez Petercam et Western Union, par exemple. S’il continuera à s’impliquer en tant qu’actionnaire (minoritaire, mais le deuxième plus gros actionnaire de l’entreprise) et membre du Conseil d’administration, Xavier Corman ne jouera plus de rôle opérationnel dans “sa” firme.

Cette décision, intervient à un moment clé pour Edebex présente dans 5 pays d’Europe et qui emploie une quarantaine de personnes. “Il ne s’agit pas d’une décision fruit d’un conflit ou de tension, insiste Xavier Corman. Mais après plus de 6 ans à la tête d’un projet comme celui-là, il était bon qu’il y ait du changement. Et Edebex est arrivée à un moment où je considère qu’il est bon d’avoir un autre profil.” Après avoir construit la plateforme, l’avoir installée dans 5 marchés et avoir permis le rachat d’environ 400 millions d’euros de factures, l’ancien CEO d’Edebex pense que son (désormais ancien) COO pourra mener l’entreprise plus loin. “Il faut quelqu’un qui puisse faire passer Edebex de l’atelier à l’industrie. Moi je suis meilleur pour construire.”

Wim de Ridder qui a rejoint Edebex voici 4 ans connaît bien la boite et ses objectifs. Dans un premier temps, il entend s’inscrire dans la continuité et renforcer la présence de la firme sur ses marchés actuels : Belgique, Portugal, France, Luxembourg et Pays-Bas. Avec de nouvelles solutions et de nouveaux produits. Par exemple en proposant des “api”, sorte de connecteurs à la plateforme Edebex, à ses clients. De manière à automatiser l’injection des factures et connaître automatiquement leur acceptation.

Pour rappel, le business model d’Edebex est ” simple ” : la fintech s’adresse aux PME qui veulent revendre leurs factures pour dégager du cash. Elle les met alors en contact avec des entreprises disposant de liquidités excédentaires et qui cherchent à réaliser un placement leur offrant un rendement plus attractif que ceux disponibles sur le marché. La start-up de son côté prend un pourcentage du montant vendu, compris entre 1,45 et 2,75%. Cela porte son chiffre d’affaires de 2018 à environ 5 millions d’euros.

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