La start-up Cowboy attire les investisseurs de Ferrari

Le boum du vélo électrique profite à la start-up Cowboy qui, malgré la conjoncture difficile, vient d’attirer de nouveaux investisseurs. Les mêmes que… Ferrari ou Fiat Chrysler. Elle attire près de 20 nouveaux millions d’euros.

Voilà de quoi faire taire les rumeurs : la start-up Cowboy annonce une “série B” pour poursuivre sa croissance et continuer à conquérir une bonne place sur le marché du vélo électrique. Une bonne nouvelle en cette période de crise et qui devrait rassurer sur les prochaines étapes de l’entreprise. Le crowdfunding, organisé par Cowboy, qui s’était achevé en janvier, avait permis à la start-up de récolter plus de 4 millions d’euros, mais avait soulevé quelques interrogations sur le soutien de ses investisseurs actuels.

Cette “série B” témoigne du contraire : Index Ventures et Tiger Global ont suivi le tour, visiblement “leadé” par Exor Seed et HCVC. Exor n’est pas forcément l’investisseur le plus connu dans l’univers des start-up du digital. Mais c’est une référence : on retrouve ce fonds appartenant à la famille Agnelli derrière Ferrari, Fiat Chrysler, la Juventus ou encore The Economist…

Levée à 19 millions d’euros

Cette levée de fonds porte à 23 millions le montant total levé par la start-up en cette année 2020, en ce compris le crowdfunding du début de l’année. Ce qui laisse quand même 19 “nouveaux” millions qui serviront à maintenir le rythme que s’impose la jeune pousse. De 65 personnes actuellement, Cowboy envisage de passer à près d’une centaine d’employés dans les mois à venir. Tout en continuant à investir dans les innovations liées au vélo et en assurant son marketing online pour se différencier de la concurrence. Sans oublier, bien sûr, l’international : Cowboy pilote, depuis Bruxelles, sa présence sur neuf marchés, en ce compris la France, le Royaume-Uni, l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne. Une stratégie de croissance ambitieuse… et gourmande. Le “cash burn” d’une entreprise en croissance comme celle-là est forcément important.

Adrien Roose, co-fondateur et CEO de Cowboy, et ses équipes se montrent néanmoins particulièrement enthousiastes sur les perspectives du marché du vélo électrique, en plein “boum”. Ils avaient d’ailleurs habillement communiqué, au mois de mai, un triplement des ventes de Cowboy durant la période de confinement… avant d’annoncer le lancement de la troisième version de leur vélo. Reste que l’entreprise bruxelloise est particulièrement discrète sur les chiffres de ventes exacts de son engin. En 2019, la start-up aurait vendu quelques 5.000 vélos d’après nos informations, lui permettant d’atteindre un chiffre d’affaires 2019 (non publié) d’environ 10 millions d’euros. Si l’on en croit les déclarations de la start-up ces derniers mois sur sa croissance, on peut estimer que Cowboy a déjà vendu quelque 5.000 engins en ce début d’année 2020 et, comme toute bonne start-up qui mise sur la croissance, espère atteindre 20 millions d’euros de chiffre d’affaires cette année. Des estimations que la Cowboy n’a pas souhaité commenter.

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