Exclusif: Bsit lève 3 millions et s’attaque à la France

Dimitri De Boose, cofondateur et CEO de Bsit © -

La start-up bruxelloise spécialisée dans le babysitting et les gardes d’enfants entend s’imposer en dehors de nos frontières également. Elle lève 3 millions auprès, notamment, des fonds Connect Ventures et Kima Ventures.

Tout juste 18 mois après son dernier tour de table, la start-up bruxelloise Bsit (ou plutôt la firme Subleeme qui est derrière la marque Bsit) dévoile une nouvelle levée de fonds pour déployer à l’international sa plateforme de garde d’enfants et de babysitting. Le montant ? Trois millions d’euros, récoltés auprès du fonds britannique Connect Ventures (qui a “leadé” le tour), de Kima Ventures (le fonds de l’homme d’affaires Xavier Niel), et des fondateurs d’AngelList, notamment.

Les actionnaires actuels (la start-up a déjà levé 2,8 millions précédemment), parmi lesquels Sambrinvest, ont également participé à la levée de fonds et ont été rejoints par quelques entrepreneurs belges, parmi lesquels Jeremy Le Van, fondateur de Sunrise.

Les trois millions d’euros d’argent frais, en bonne partie levés auprès de fonds d’investissements étrangers, doivent permettre à Bsit de se lancer à l’international, à commencer par la France. “Pour l’instant, nous avons surtout testé le marché français avec l’aide de deux personnes pilotées à distance, admet Dimitri De Boose, CEO et cofondateur de la start-up. Mais on vise à présent à vraiment attaquer le marché hexagonal, à installer un bureau parisien comptant entre six et huit personnes et à développer le marketing.”

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La France ne représente pas encore grand-chose dans le business de la start-up, même si elle y a développé un gros pôle de “babysitters” pour amorcer la pompe. Mais, dès la rentrée, Bsit s’attaquera, à grand renfort de marketing, sur le marché B2C (les consommateurs) hexagonal. Avant d’autres pays, dont le Royaume-Uni et l’Allemagne, deux gros marchés qui intéressent la jeune pousse belge. Mais sans se presser même si l’objectif de Dimitri De Bose est clair : “devenir leader européen du marché des gardes d’enfants”.

Jusqu’à présent, la start-up s’est surtout développée sur le marché belge où elle emploie pas moins de 25 personnes. La Belgique compte, en effet, pour 85% de ses revenus. A l’origine, le modèle de Bsit consistait en une commission empochée sur chaque babysitting organisé au travers de sa plateforme, soit le tarif payé pour les 15 premières minutes de babysitting, entre 1,5 et 2 euros. Depuis quelques temps, la start-up a changé son fusil d’épaule et demande un abonnement mensuel aux parents inscrits sur Bsit (9€/mois ou 4,5€/mois si les utilisateurs souscrivent à l’année). S’il ne dévoile pas son chiffre d’affaires actuel, le CEO de la start-up nous avait glissé, en 2018, espérer atteindre un million d’euros. Quant au nombre d’inscrit, Dimitri De Boose avance le nombre de 360.000 inscrits (parents et babysitters confondus) et 500 nouvelles inscriptions quotidiennes. Et un total de 6 millions d’euros générés par l’ensemble des “babysitters” inscrits sur la plateforme depuis 2015.

Christophe Charlot

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