Les développeurs de sites internet en Belgique n’utilisent pas assez les moyens modernes pour augmenter la visibilité de leurs sites, indique une enquête de la start-up bruxelloise Woorank, qui a analysé plus de deux millions de sites internet dans le monde.
Plus de 100.000 sites web sont analysés gratuitement chaque mois par l’outil d’analyse de Woorank. A l’aide de techniques spécifiques,
l’entreprise compare 79 paramètres online des sites de 15 pays différents.
Avec la Belgique et les pays limitrophes, les Etats-Unis, la Russie, l’Inde ou encore le Brésil sont inclus dans l’étude. La Belgique
se classe à l’avant-dernière place du classement général, juste devant la Suisse. Les pays anglophones affichent les meilleurs résultats et les Etatz-Unis, le Royaume-Uni ainsi que l’Inde composent le trio de tête.
“Les entreprises belges ne font pas assez usage des techniques de
marketing digitales”, argumente Jean Derély, CEO de Woorank. “Aux Etats-Unis, on réalise l’importance des bonnes références lors de recherches Google. Mais c’est une bonne nouvelle pour l’emploi dans les agences numériques belges: il y a encore beaucoup de travail à faire.”
D’après les résultats de l’étude, les sites web belges ne sont pas suffisamment adaptés aux appareils mobiles, ne partagent pas assez sur les réseaux sociaux, sont difficiles à trouver sur les moteurs de recherche et utilisent trop peu les outils d’analyse pour étudier le comportement de leurs visiteurs.