Facebook Phone : le concours de rumeurs est ouvert !

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Mark Zuckerberg ferait du lancement d’un téléphone mobile “maison” une quasi-question de survie pour le roi Facebook. Le New York Times évoque d’ores et déjà une échéance : 2013.

Imiter Google et fabriquer son propre smartphone : après son entrée en Bourse ratée, telle serait la priorité n°1 de Facebook, selon le New York Times . Le quotidien américain fixe même une échéance : 2013. L’idée n’est toutefois pas nouvelle. Les premiers projets pour se doter d’un téléphone mobile maison remontent en effet à 2010.

Facebook continue ainsi à travailler avec le Taïwanais HTC à un projet nommé “Buffy” de téléphone sous Android permettant d’intégrer ses services en profondeur, comme révélé l’an dernier par le site d’informations spécialisées All Things Digital. Mais il travaillerait en outre à un projet maison pour lequel il chercherait à recruter des ingénieurs ayant travaillé à l’iPhone d’Apple. Facebook “a déjà embauché plus de six anciens ingénieurs logiciels et matériels qui ont travaillé sur l’iPhone et un qui a travaillé sur l’iPad”, affirme le New York Times, sans citer ses sources.

Parlant du PDG fondateur de Facebook Mark Zuckerberg, un employé anonyme de l’entreprise cité par le quotidien affirme que “Mark s’inquiète de ce que, s’il ne crée pas un téléphone portable dans un avenir proche, Facebook ne sera juste qu’une application parmi d’autres sur les autres plates-formes pour appareils portables.

Cette inquiétude rejoint la nécessité absolue pour le réseau social de parvenir à monétiser son audience grandissante sur mobile, ce qu’il n’arrive pas à faire pour l’instant. Le mobile représente ainsi tout autant une promesse qu’un risque pour la croissance voire le modèle économique de Facebook, ce qui est peut-être la raison fondamentale des débuts ratés du réseau social en bourse.

Facebook et le mobile : le concours de rumeurs est ouvert

Mark Zuckerberg en est tellement conscient qu’il n’a pas hésité à débourser 1 milliard de dollars pour mettre la main sur Instagram, une appli photo qui a réussi à bâtir un énorme réseau social sur mobile. Fort d’un trésor de guerre fortement augmenté à l’occasion de son IPO et d’une action susceptible de servir de monnaie d’échange, Facebook risque de se trouver de plus en plus au coeur de rumeurs d’acquisitions.

En fin de semaine, le site Pocket-lint, a par exemple prêté à Facebook l’intention d’acheter le navigateur internet norvégien Opera pour avoir son propre navigateur pour appareils portables. Et dans le domaine matériel, certains constructeurs en difficultés comme HTC et surtout RIM, le fabricant de BlackBerry, ont vu leur valeur boursière s’effondrer et représentent donc des cibles potentielles.

Il semble en effet difficile à Facebook, une entreprise de logiciel, de s’imposer seul dans un domaine aussi complexe que la fabrication de téléphone mobile. Même Google, qui a pourtant développé Android, le système d’exploitation n°1 pour smartphone, a dû mal à vraiment percer avec ses propres appareils de la gamme Nexus.

Interrogé, Facebook a commenté dans un courriel que sa stratégie était de rendre tous les appareils portables “profondément sociaux”, sans évoquer directement d’éventuels projets pour imprimer sa marque sur des téléphones. “Nous travaillons avec tous les secteurs du portable, des opérateurs, des fabricants, des fournisseurs de système d’exploitation et des développeurs d’application afin d’apporter de puissantes expériences (d’internet) communautaires à plus de gens dans le monde”, a précisé le site.

Trends.be, avec L’Expansion.com

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