Des puces pour robot dotées d’IA et à faible consommation développées en Flandre

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Le centre de recherche imec de Louvain et la KU Leuven ont mis au point un nouveau type de puces pour les robots fonctionnant avec l’intelligence artificielle (IA), indiquent ces deux institutions vendredi. Les puces combinent un coprocesseur numérique et analogique: de cette manière, les calculs effectués par l’IA peuvent être accélérés, tout en économisant de l’énergie.

Il y a deux ans, l’imec avait développé un nouveau type de puce à technologie analogique. Les calculs que ce type de puce effectue sont réalisés directement dans la mémoire de l’ordinateur. Cela permet d’effectuer la majorité des opérations avec une efficacité énergétique dix à cent fois supérieure à celle d’un accélérateur numérique. Pour une autre partie des opérations, la précision de calcul et la programmabilité d’un accélérateur numérique sont, par contre, mieux adaptées.

Pour combiner ces deux avantages, le centre de recherche louvaniste a mis au point un processeur qui combine les technologies analogique et numérique. Cela a conduit au développement d’une nouvelle puce: le DIgital and ANalog Accelerator (DIANA).

La puce hybride effectue automatiquement les opérations sur le coprocesseur le mieux adapté à chaque tâche spécifique. Pour certaines applications, comme la reconnaissance des formes, un processeur analogique est le mieux adapté. Pour d’autres applications, comme le raisonnement sur ces observations, un coprocesseur numérique est également nécessaire. La puce de la KU Leuven et de l’imec combine les deux processeurs de manière à ce que les calculs soient toujours effectués de la manière la plus économe en énergie.

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