Le baron Paul Buysse, président du conseil d’administration de Bekaert, planche actuellement sur une nouvelle actualisation du Code de corporate governance qui porte son nom et qui est destiné aux entreprises non cotées en Bourse.
Publié dans sa version initiale en 2005, ce catalogue de recommandations en matière de gestion et de contrôle des sociétés familiales et non cotées avait déjà été revu une première fois en 2009.
Depuis quelques semaines, Paul Buysse consulte une série d’experts en gouvernance d’entreprise ainsi que des représentants de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB), de l’Union wallonne des entreprises (UWE) et de l’Union des classes moyennes (UCM) pour leur demander avis et conseils. “Le monde des affaires évolue très vite, estime l’inspirateur du Code. Il y a toute la problématique sur la responsabilité sociétale des entreprises dont on ne parlait pas il y a 10 ans. On va aussi traiter les questions relatives aux actionnaires minoritaires et aux actionnaires en général de même que les responsabilités d’un conseil d’administration afin de voir si le Code tient encore la route. Je veux avoir un débat intellectuel et social en matière de gouvernance des PME et des grandes entreprises familiales non cotées.”
A l’issue de ces entretiens, Paul Buysse soumettra, avant la fin de l’année, ses commentaires et propositions à la Commission Corporate governance pour les entreprises non cotées (Ndlr, dans laquelle siègent entre autres Luc Coene, le gouverneur de la Banque nationale, Herman Daems, le président de BNP Paribas Fortis et Jean-Paul Servais, le président de l’Autorité des marchés financiers, la FSMA). Celle-ci jugera s’il y a lieu d’éditer une troisième version du Code Buysse.
